Manziat

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Manziat
Manziat
Vue de la mairie de Manziat.
Blason de Manziat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Bresse et Saône
Maire
Mandat
Denis Lardet
2020-2026
Code postal 01570
Code commune 01231
Démographie
Gentilé Manziatis
Population
municipale
1 955 hab. (2021 en diminution de 1,66 % par rapport à 2015)
Densité 155 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 39″ nord, 4° 54′ 26″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 207 m
Superficie 12,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Replonges
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Manziat
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Manziat
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Manziat
Liens
Site web manziat.fr

Manziat (prononciation : mɑ̃.zja) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Manziat s'appellent les Manziatis.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte des hameaux de la commune.

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de Feillens dans l'Ain et le canton de Replonges.

Manziat fait partie de la Bresse, dans le Val de Saône. Elle se situe à 11 km au nord-est de Mâcon, à 27 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, 86 km au nord de Lyon et 400 km au sud de Paris. Elle appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Replonges.

La population est principalement concentrée en un seul lieu avec des hameaux isolés auparavant qui ont été rapprochés par l'urbanisation. Les plus importants sont les Borjons, Chanfant, les Pinoux, les Millets, Barberis, Saint-Laurent-les-Sables, les Jacômes, Cropetet et les Patelles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Points extrêmes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Loëze est la seule rivière traversant le territoire. Elle passe dans le sud de la commune en faisant la frontière avec Bâgé-la-Ville et Feillens puis termine son cours à Feillens dans la Saône. On trouve aussi de nombreux plans d'eau dont ceux de Chassagne appréciés pour la pêche et la balade[1] et l'étang de la Lie Pontée.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 882 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Carte des axes de communication.
Route départementale 933 au bourg.

La route départementale D 933 traverse la commune du nord au sud, elle est l'artère principale de la commune. Elle commence au sud vers la zone d'activités de Lavy et vient de Feillens et Replonges. Au nord, la voie quitte la commune au niveau des bois vers Croix Rouge et se dirige vers Ozan et Pont-de-Vaux.

La route départementale D 1 est une voie secondaire qui traverse le centre et en passant la commune d'est en ouest. Elle permet de rejoindre Vésines et Asnières-sur-Saône par l'ouest ainsi que Chevroux par l'est.

La route départementale D58a débute au sud à hauteur de la zone d'activités. Elle part vers l'est pour se diriger vers Bâgé-la-Ville puis Dommartin.

Aucune autoroute ne traverse le territoire commune mais trois passent à proximité. En premier lieu, l'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse, passe au sud de la commune à Feillens où se trouve une gare de péage pour rejoindre Mâcon gratuitement et Paris ainsi que Bourg-en-Bresse et Genève. De l'autre côté de la Saône, l'autoroute A6 est un des axes routiers les plus importants de France étant donné qu'il relie Paris à Lyon, ville où la voie devient l'autoroute A7 jusqu'à Marseille. Enfin, l'autoroute A406 relie les deux autoroutes précédemment citées et forme le contournement sud de Mâcon.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

Le village fut desservi, de 1898 à 1936, par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des Tramways de l'Ain, et qui reliait Pont-de-Vaux à Trévoux.

La ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain[8] empruntait à Manziat l'actuelle D 933. Les trains s'arrêtaient à la gare du village située au lieu-dit Cossiat à l'emplacement du monument en l'honneur de De Lattre de Tassigny[9], ils s'arrêtaient aussi vers la place publique devenue la place du Marché. La gare fut desservie de 1897 jusqu'en 1936, date à laquelle la ligne fut fermée[8].

Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais quelques-unes sont situées à proximité.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

À quelques kilomètres du bourg, la Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial et la Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Arrêt Borjons.

La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[11]. La ligne 155 (Sens Pont-de-Vaux - Mâcon et sens Mâcon - Pont-de-Vaux) est la seule ligne qui passe par la commune. Elle dessert deux arrêts, Bourg et Les Borjons, arrêt dont l'emplacement est celui de l'ancienne gare de Manziat.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Manziat est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,8 %), prairies (32,6 %), zones urbanisées (16,3 %), forêts (9,2 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée du village.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Manziat vient de Manciacus, nom d'un domaine d'origine gallo-romaine[18]. Ce toponyme est dérivé de mancus qui signifie privé d'un membre, mutilé, estropié, manchot.

Anciens noms[modifier | modifier le code]

La première mention du village date de 877 où le village prend le nom de Mansiacius[9]. Ensuite, au Xe siècle, le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon mentionne le village Manciaco[19]. Dans le terrier de Bâgé, Manzie est utilisé pour se référer à la commune autour de 1325. Une vingtaine d'années plus tard, en 1344, Manziacus est le nom du village selon les archives de la Côte-d'Or. Le pouillé de Lyon évoque Manzia en 1350 alors que les archives de l'Ain évoque Manziacus et Mancia autour de 1359.

Les archives de la Côte-d'Or parlent de Mansiacus en 1447, Mansies est cité par la pancarte des droits de cire en 1548. Le nom actuel de Manziat est évoqué pour la première fois en 1636 dans les archives du département. Tandis qu'on trouve Mansiat en 1716 dans les titres de Laumusse, Manzieu est cité au XVIIIe siècle dans les archives de la Côte-d'Or. On retrouve le nom actuel en 1734 dans la description de Bourgogne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les hameaux de la Salle, des Pinoux et de Chanfant existeraient depuis l’époque mérovingienne et le village est mentionné pour la première fois en 877[9].

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, la France acquiert la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex, le village devient alors français et est intégré à la province bourguignonne.

Entre 1790 et 1795, le village dépendait du district de Pont-de-Vaux du fait de son intégration dans le canton de Bâgé-le-Châtel.

Après l’abdication de Napoléon Ier en 1814, les troupes autrichiennes campèrent dans la commune dont l'intrusion marqua longtemps la population locale.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la prairie située entre le village et la Saône, près de Vésines, abrite un aérodrome clandestin, le terrain de l'Aigle, utilisé par la Résistance. Il est notamment utilisé en octobre 1943 pour permettre à Jean de Lattre de Tassigny, évadé de la prison de Riom, de rejoindre Londres[20],[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'au , Manziat appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[22]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux. La structure devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année[23]. La commune de Manziat est ainsi membre de la communauté de communes Bresse et Saône, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bâgé-le-Châtel. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].

Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[25],[26]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.

Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [27]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[28]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[29]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Replonges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[29], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

L'équipe du conseil municipal est composée du maire, de ses cinq adjoints et des treize autres conseillers municipaux[31]. Le conseil a l'habitude de se réunir le 4e mercredi de chaque mois et les conseillers sont répartis dans huit commissions[32] : appel d'offres, assainissement - environnement, bâtiments, culture - loisir - éducation - sport, communication - manifestations, finances, urbanisme, voirie - éclairage public - fleurissement.

Maires successifs[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 janvier 1959 Henri Renaud    
janvier 1959 mars 1959 Albert Taton   Adjoint faisant fonction.
mars 1959 mars 1971 Amédée Benoît    
mars 1971 mars 1989 Pierre Taton    
mars 1989 juin 1995 André Catherin    
juin 1995 mars 2008 Denise Josserand    
mars 2008 juin 2010[34] Carmen Gonod    
juillet 2010 septembre 2010 Jean-Luc Benoît   2e adjoint faisant fonction.
septembre 2010 décembre 2012 Daniel Desroches[35]   Décédé en cours de mandat, en décembre 2012[36]
janvier 2013 2014 Josiane Feydel    
2014 en cours (réélu pour le mandat 2020-2026) Denis Lardet LR Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière ( Allemagne) depuis 1991[37].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 1 955 habitants[Note 3], en diminution de 1,66 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3221 3341 3111 3501 5411 4731 5421 6271 715
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7141 6691 6871 6311 6741 6381 6201 5991 535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5731 5341 5131 3581 3091 2551 2351 2011 235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2041 1971 2011 4511 4821 5981 8271 8921 948
2018 2021 - - - - - - -
1 9491 955-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

École publique.

La commune possède deux écoles. La première est l'école primaire publique qui comporte six classes[42] pour les élèves de la petite section jusqu'au CM2. L'autre école, située à quelques mètres de cette dernière, est l'école privée Saint-Joseph qui accueille les élèves de l'école qui sont répartis dans quatre classes.

Après leurs études dans l'enseignement primaire, les élèves de Manziat poursuivent leur scolarité dans l'enseignement secondaire au collège Roger-Poulnard à Bâgé-la-Ville[43] qui est le collège de secteur même si parfois, certains élèves partent au collège privé Saint-Charles de Feillens. Ensuite, le lycée de secteur est le lycée René-Cassin de Mâcon[43].

Sports[modifier | modifier le code]

Gymnase intercommunal.

Clubs sportifs[modifier | modifier le code]

Les sports individuels sont présents dans la commune avec l'Amicale Boule Manziat, une association regroupant des pratiquants de la boule lyonnaise. De plus, le Tennis Club Manziat propose à ses licenciés différentes animations au cours de l'année, des cours ainsi que des compétitions.

Les sports collectifs sont aussi représentés. Par exemple, le Football Club de Manziat est un club de football évoluant au niveau départemental. Pour les catégories U15, U17 et U19, les jeunes jouent avec l'Essor Bresse Saône qui regroupe le FC Manziat avec les clubs de l'US Feillens, de l'US Replonges et l'AS Bâgé qui sont tous issus du Pays de Bâgé.

Pour ceux qui veulent pratiquer une activité sportive pour le loisir, l'Association Gymnastique Volontaire propose plusieurs activités dont le cardio et la gymnastique au sol et le Manziat Bad’Loisirs propose la pratique du badminton.

Infrastructures sportives[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit Chassagne, on trouve le cœur sportif de la commune avec ses terrains de football et ses deux courts de tennis. Fin 2014, le gymnase intercommunal de 673 m2 installé à l’Espace du Chêne devient opérationnel[44],[45] et accueille certains clubs de la commune et des environs.

Médias locaux[modifier | modifier le code]

  • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
  • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
  • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Numérique[modifier | modifier le code]

La commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain[46].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

Trois monuments de la commune honorent des personnages ou des lieux ayant joué un rôle important durant les conflits du XXe siècle. Construit en 1922, le monument aux morts fut financé par une quête auprès de tous les habitants du village. Situé à l'origine sur la place de l’église face à l’école des filles, il fut déplacé en 1998 dans l’ancien jardin de la cure, l'actuel Jardin de la Paix situé au sud de l'église.

Sur l'emplacement de l'ancienne gare du village a été érigé en 1958 un monument l'honneur du général de Lattre de Tassigny. Une plaque a été ajoutée en l'honneur d'Aimé Broyer qui était le chef des résistants du village.

Un troisième monument est sis devant le terrain clandestin Aigle qui servait d'aérodrome pour les Résistants. Sur le monument commémorant ces actions est inscrit : Sur ce terrain de 1942 à 1944 eurent lieu huit atterrissages. Ces opérations permirent l'envol pour Londres, à certains responsables de la Résistance, dont le général de Lattre de Tassigny, commandant en chef de la 1re armée française.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Christophe.
  • Construite en 1965, l'église Saint-Christophe ne fut pas la première du village. En effet, une chapelle sur l'emplacement de l'actuelle église au milieu du Xe siècle, elle fut reconstruite en 1371. Tombant en ruine au début du XIXe siècle, un nouveau bâtiment est construit en 1844 mais il devient trop petit pour accueillir les fidèles. La décision fut alors de la détruire et de reconstruire l'actuelle en 1965.
  • Deux moulins se trouvent sur la Loëze : le moulin Colon et le moulin Nillon.
  • Au hameau de la Salle, on trouve le vestige d'une poype.
  • Il subsiste 5 croix dans la commune, situées dans les quartiers de Chanfant, La Rue Vieille, Les Millets, Les Mamons et Les Pinoux[47].
  • Il reste aujourd'hui quelques puits autour des habitations ainsi qu'une vingtaine de fours dont certains continuent de fonctionner.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[48].

La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[49]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[50].

Événements[modifier | modifier le code]

  • Dernier week-end de juillet se déroule la fête patronale organisée par les Gazafonds. Le samedi soir a lieu un concert, le dimanche après-midi un jeu inter-quartier où des équipes de huit participants s'affrontent dans différentes épreuves.
  • Le premier week-end d'octobre se tient la fête du boudin.
  • La fête des conscrits organisée chaque année par les 19 ans qui a lieu le 2e week-end de février et qui se termine le dimanche d'après avec les matefaims.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Manziat

La commune de Manziat porte :

De sinople à la fasce ondée d'argent brochant sur trois bâtons en barre du même, accompagnée en chef d'une colombe essorante d'or et en pointe d'une quintefeuille du même, à la comète d'or en bande surbrochant sur le tout[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Manziat, circuit des Sables, sur ccpaysdebage.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Manziat et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. a et b Ligne Trévoux - Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
  9. a b et c Historique et patrimoine du village, sur manziat.fr.
  10. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
  11. Horaires ligne 155 sur car.ain.fr
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch.
  19. Dictionnaire topographique de l'Ain, p. 242, sur archives.ain.fr.
  20. « Jean de Lattre de Tassigny »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ordredelaliberation.fr, ordre de la Libération, (consulté le ).
  21. Robert Aron, Grands dossiers de l'histoire contemporaine, Paris, CAL (Club des amis du livre), (1re éd. : Grands dossiers de l'histoire contemporaine ; Nouveaux grands dossiers de l'histoire contemporaine, Paris, Librairie Académique Perrin, 1962-1964), 494 p., « L'évasion de De Lattre de Tassigny », p. 282-283.
  22. « Présentation de la structure », sur ccpaysdebage.fr.
  23. Arnaud Cochet, « Recueil des actes administratifs n°01-2017-208 : Arrêté portant modification de la dénomination de la Communauté de Communes du Pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux » [PDF], sur ain.gouv.fr, , p. 63-64.
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